– Pascal Dessaint, écrivain et scénariste, président du jury
– David Bourgouin, chargé de communication, SPL ARPE Midi-Pyrénées
– Glawdys Deprez, réalisatrice, membre du festival RésistanceS
– Marc Khanne, réalisateur
– Pedro Piñeiro Fuente, directeur du festival Ecozine à Saragosse, producteur.
– Eleonora Isunza de Pech, codirectrice du festival CinePlaneta au Mexique.

Présidé par Pascal Dessaint, écrivain et scénariste, le jury a décerné trois prix parmi les quinze longs métrages en compétition pour cette 6ème édition du festival FReDD. Cette remise des prix s’est déroulée en présence des partenaires et de l’invité surprise, le réalisateur Jacques Cluzaud.

La Buena Vida de Jens Schanze, 2015, Colombie, 97 min.

«La buena vida» raconte l’histoire d’un groupe de la tribu de Wayúu qui vit dans le village de Tamaquitos (Colombie), près de la plus grande mine de charbon à ciel ouvert du monde. Ses exploitants, des entreprises suisses, britanniques et australiennes, souhaitent accroître la production de charbon de 50 %, ce qui implique le relogement des habitants. Confrontation de visions du monde radicalement opposées.

Undune, de Dennis Rätzel. Allemagne. 2015. 83 min.

Undune est un film documentaire sur la Terra Preta, les toilettes et Mars. Oui, les toilettes, car nos excréments sont non seulement inévitables mais aussi précieux. Gregor nous fera découvrir comment, transformés en Terra Preta, terreau sombre et fertile, ils fournissent les nutriments essentiels pour une cultiver nos aliments sur Terre ou sur Mars. Première projection française dans le cadre du festival FReDD 2016.

Autrement (avec des légumes) de Anne Closset. Belgique. 2015. 67 min

Ce film interpelle le pouvoir de changement au travers d’une expérience citoyenne qui développe de nouveaux modèles de partenariats entre consommateurs et agriculteurs. En partant de son groupe d’achat solidaire, la réalisatrice rejoint un réseau dynamique qui l’emmène, de Bruxelles à Zagreb, à la rencontre d’un mouvement en plein effervescence : les CSA (Community-supported Agriculture). En réinvestissant le lien entre eux, les mangeurs et les producteurs mettent en place un mode de consommation alternatif en circuit court, respectueux du vivant. Par le biais de l’alimentation, qui touche tout le monde, l’expérience des CSA remet l’humain au centre des échanges.