Jeudi 7 avril

Buongiorno Taranto de Paolo PISANELLI. Italie. 2014. 85 min

9h30. Espace Diversités Laïcité. Entrée gratuite ouverte aux lycéens

Buongiorno Taranto est un voyage dans une ville entourée par des nuages de smog. Air, terre et eau sont empoisonnés par la pollution industrielle causée par l’Ilva, la plus grande usine sidérurgique d’Europe, construite il y a cinquante ans dans la banlieue de Tarente, dans les Pouilles. A travers les colères et les rêves des habitants, on découvre les événements qui se produisent dans cette ville.

Vino Veritas de Pascal Obadia. France.2015. 82 min

11h. Espace Diversités Laïcité. Entrée gratuite, ouverte aux lycéens.

Aujourd’hui la vigne consomme 20 % des produits phytosanitaires utilisés dans l’agriculture française, alors qu’elle représente à peine 3 % des terres cultivées. La flore, la faune, l’activité biologique sont ainsi détruites, allant jusqu’à mettre en danger la santé des personnes qui y travaillent. Mais dans les vignes c’est l’omerta. Au-delà de ce constat, ce documentaire est la démonstration qu’une autre viticulture est possible. Il donne la parole aux vignerons, qui considèrent la nature comme élément incontournable dans l’élaboration d’un vin de qualité. In Vino Veritas est construit comme un road movie à travers les vignes des 4 grands pays producteurs d’Europe.

A Koutagou, à Liré, la terre n’a pas de prix de Gérard Moreau. France.2015. 52 min

19h. Espace Diversités Laïcités. Séance en présence de l’association Terres de Lien.

Entrée gratuite suivie d’un buffet bio.

Il était une fois, en Afrique, un roi puissant et sage… Saura-t-il résister à ses capitaines qui veulent accaparer les terres ? Ce conte documentaire montre comment d’anciennes coutumes africaines et des pratiques récentes en France convergent pour arracher la terre aux lois implacables du marché.

Autrement (avec des légumes) de Anne Closset. Belgique. 2015. 67 min

21h. Espace Diversités Laïcités. Entrée gratuite.

Ce film interpelle le pouvoir de changement au travers d’une expérience citoyenne qui développe de nouveaux modèles de partenariats entre consommateurs et agriculteurs. En partant de son groupe d’achat solidaire, la réalisatrice rejoint un réseau dynamique qui l’emmène, de Bruxelles à Zagreb, à la rencontre d’un mouvement en plein effervescence : les CSA (Community-supported Agriculture). En réinvestissant le lien entre eux, les mangeurs et les producteurs mettent en place un mode de consommation alternatif en circuit court, respectueux du vivant. Par le biais de l’alimentation, qui touche tout le monde, l’expérience des CSA remet l’humain au centre des échanges.