LE FESTIVAL. Nous présentons au travers de l’outil audiovisuel et par l’expression cinématographique les solutions existantes dans une société mondiale qui prend conscience petit à petit que le 21ème siècle est celui de la transition écologique. Nos missions principales pour l’édition 2018 : éclairer, faire réfléchir, étonner, surprendre et émerveiller.
Nous organisons le principal festival de films français de culture scientifique lié au développement durable. Notre initiative défend des objectifs simples, depuis maintenant près de dix ans, offrir à un large public des productions audiovisuelles en provenance de cinq continents et de grandes qualités en lien avec le développement durable. Il existe des créations filmiques originales, bouleversantes et intelligentes. Le festival annuel de films en environnement FReDD met en avant l’émotion de récits visuels et sonores inédits, la passion de documentaristes et de cinéastes engagés, la réflexion de chercheurs et d’associations qui alertent et préparent aux mutations environnementales, économiques et sociales de demain.
« Quand les artistes passent à table, leurs regards sur l’alimentation »
Exposition présentée dans le cadre du Festival FReDD 2018 du 07 mars au 30 avril au Bâtiment Olympe de Gouges de l’Université Jean Jaurès.
« Quand les artistes passent à table, leurs regards sur l’alimentation » est une exposition conçue par la mission Développement Durable du ministère de la Culture.
Construite autour de clichés photographiques de Stéphanie Lacombe, Gregg Segal, Bernard Demenge, Denis Darzaq et d’œuvres remarquables de plasticiens tel que Fabien Souche, Tabas ou Robin Lopvet, l’exposition explore six thématiques : manger, acheter, modifier, cultiver, élever et préserver.
Entrée libre et gratuite.
« Quand les archives passent à table »
La récente inscription du repas gastronomique des Français au patrimoine culturel immatériel de l’humanité est venue consacrer la singularité de pratiques et de savoir-faire enracinés dans une histoire séculaire.
De celle-ci témoignent de multiples sources conservées aux Archives nationales, qu’il s’agisse de textes (décisions politiques, rapports scientifiques, formulaires administratifs) ou de corpus photographiques et iconographiques (dessins, plans, croquis cartographiques).
À travers une quarantaine de documents du XIIe siècle à nos jours, le présent diaporama invite à parcourir le cycle qui mène de la production à la consommation de ressources alimentaires, en passant par les étapes, toujours plus complexes et essentielles, de la transformation et de la distribution.
Une sélection de documents conservés aux archives nationales
Cultiver et élever
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cultivateurs et éleveurs participent largement, quoique à des degrés divers, aux mutations accélérées des techniques, de l’économie et des modes de vie que traverse la France des Trente Glorieuses. Si les photographes missionnés par le ministère de l’Agriculture fixent volontiers dans l’objectif les signes de « modernisation », il n’est pas rare qu’ils immortalisent, comme ici, des paysages ruraux et des pratiques agricoles « traditionnels », en portant la focale sur les hommes et les femmes, de tous âges, qui les ont façonnés et perpétués.
Modifier et préserver
L’utilisation massive des engrais et des produits phytosanitaires, comme la sélection des espèces végétales et animales, ont permis de nourrir des populations de plus en plus nombreuses et urbaines. Elles ne vont cependant pas sans soulever de vifs enjeux environnementaux, sanitaires et éthiques. Ceux-ci dépassent depuis des décennies le cercle des seuls spécialistes, ce qu’atteste par exemple l’engouement croissant des citoyens-consommateurs pour les appellations d’origine et l’agriculture dite biologique.
Acheter
La satisfaction des besoins alimentaires a longtemps constitué, pour la majeure partie de la société française, un sujet de préoccupation quotidienne. Les relevés de prix ci-contre laissent ainsi apparaître qu’entre février 1691 et février 1694, la valeur du setier de froment a plus que triplé sur les marchés parisiens. Une variation d’une telle ampleur reste exceptionnelle, mais elle n’en suggère pas moins des conséquences humaines dramatiques : de fait, la surmortalité liée à cette flambée des prix des céréales devait s’élever à quelque 1,3 million de morts, selon Emmanuel Leroy-Ladurie.
Manger
Pour peu qu’il soit partagé en famille ou entre amis, le repas se mue aisément en art de vivre. Il n’est dès lors guère surprenant que les photographes chargés par le Commissariat au tourisme, dans les années 1950-1960, d’oeuvrer à la promotion touristique de la France à l’étranger, se soient intéressés aux hôtels-restaurants aussi bien qu’aux monuments historiques.Loin de se limiter à une opération de marketing territorial, leurs clichés, tels ceux de Jean Dieuzaide, dit Yan, tendent du reste à abolir les frontières entre archives et art.
[ngg_images source= »galleries » container_ids= »5″ display_type= »photocrati-nextgen_basic_slideshow » gallery_width= »600″ gallery_height= »400″ cycle_effect= »fade » cycle_interval= »10″ show_thumbnail_link= »1″ order_by= »sortorder » order_direction= »ASC » returns= »included » maximum_entity_count= »500″]